Soutien face au SOPK
- CITRONNELLE - Marie Maillot
- 18 mai
- 3 min de lecture
Des troubles du cycle liés à un excès d'hormones androgènes
C’est la première cause des troubles de la fertilité anovulatoire chez la femme. Le SOPK diminue la fertilité.
On retrouve dans la majorité des cas les symptômes suivants : anovulation ou oligo-ovulation , hyperandrogénie, ovaires polykystiques, insulinorésistance,...
--> Définition à retrouver ici
Les causes probables
Le SOPK résulte d’un déséquilibre hormonal. Les hormones, qui sont des messagers chimiques, sont produites par des glandes. L’hypophyse, une glande située dans le cerveau, sécrète deux hormones, la FSH et la LH, qui régulent le cycle ovarien. Normalement, le taux de LH est inférieur à celui de FSH et varie tout au long du cycle, entraînant l’ovulation et les menstruations.
En cas de SOPK, les variations des taux hormonaux au cours du cycle sont minimes. Le taux de base de LH est plus élevé que celui de FSH et ne connaît pas l’augmentation habituelle en milieu de cycle. Cette LH élevée conduit à une surproduction d’androgènes par les ovaires, perturbant ainsi le cycle menstruel.
Cela se traduit par une augmentation du taux sanguin de testostérone, une hormone normalement sécrétée en petite quantité par les ovaires. Cette augmentation est responsable de l’hyperpilosité sur le visage et le corps, ainsi que de l’acné.
Le taux d’insuline dans le sang, hormone produite par le pancréas, tend également à augmenter en présence de SOPK. Cela peut entraîner une résistance à l’insuline, se manifestant par des taches brunes sur la peau (acanthosis nigricans) et pouvant aussi empêcher l’ovulation.
Les symptômes à reconnaître
Le SOPK se manifeste souvent dès l’adolescence et touche de nombreuses femmes. Ses principaux symptômes incluent :
Des règles irrégulières, pouvant être trop espacées, trop fréquentes, ou même absentes.
Une pilosité excessive : hirsutisme.
Acné
Une tendance à prendre du poids
Des taches foncées sur la peau, généralement situées sur la nuque, sous les bras, et dans la région de l’aine
L’intensité de ces symptômes peut varier, et toutes les patientes ne présentent pas nécessairement tous ces signes. Par ailleurs, la présence de ces symptômes ne confirme pas automatiquement le SOPK. Un bilan gynécologique est indispensable pour établir un diagnostic précis.
Les plantes pour accompagner le SOPK
Les plantes anti androgènes et détoxifiantes sont les bienvenues.
RACINE ORTIE : anti androgènes, limite la production de DHT
PETIT PALMIER NAIN : anti androgènes
GYMNEMA SYLVESTRIS :stabilisatrice de glycémie
CURCUMA : anti-inflammatoire
ROMARIN : détoxifiante
ARTICHAUT : détoxifiante
HOUBLON : oestrogene-like
KUDZU : oestrogene-like, lutte contre les compulsions sucrées
Conserver un taux d’ insuline optimal
AMLA
BERBERIS
CANNELLE
OLIVIER
La gemmothérapie pour le SOPK
Pour lutter contre l’asthénie physique
Bourgeon de Framboisier : Tonique hormonal, et utérine
Quel cadrage alimentaire adopter ?
Adopter un régime alimentaire anti-inflammatoire et pauvre en glucides est essentiel.
Il s’agit de consommer des aliments riches en antioxydants et en acides gras oméga-3, comme les fruits, les légumes, les noix, et le poisson, peut aider à réduire l’inflammation.
Réduire drastiquement les sources de gluten et de sucres rapides : biscuits, plats préparés , sauces, sodas, …
Privilégier les aliments IG BAS.
Rester constamment hydraté
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